Voilà, mes Pères, ce qu’on appelle des désordres dignes du zèle d’un véritable Evêque et contre lesquels le Prélat défunt n’aurait pas manqué d’exercer le sien, si l’occasion s’en fut présentée. […] D’où il s’ensuit que selon cette moelleuse Théologie, il n’est pas certain qu’un Chrétien qui aurait vécu 80. ans et qui aurait commis beaucoup de crimes pendant cette longue vie, ne fût pas sauvé sans avoir jamais aimé Dieu de cet amour qui nous est commandé par ce précepte, « Diliges Dominum Deum tuum ex toto corde tuo », dont Jésus Christ, dit, « Hoc est maximum et primum mandatum », parce qu’il n’aura point manqué de Confesseur à qui il aurait confessé tous ses péchés par la crainte d’être damné, quand il aura eu besoin de se réconcilier avec Dieu.