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54. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

L’amour & le théatre, deux folies presque inséparables, qui s’alimentent mutuellement, furent l’origine de celles du Tasse, & de tous ses malheurs. […] Mais par malheur les passions y étoient mal déguisées : peut-être même ne voulut-il pas les déguiser. […] Ses malheurs ne le rendirent pas sage, même à l’égard du théatre : car il composa douze pieces fort inférieures à l’Aminthe, qui ne réussirent pas. […] Ce qui ne fit que prêter des armes à son ennemi, par l’aveu de son malheur & de son crime. […] Bernard, homme célebre dans le grand monde, & fort goûté des femmes, par la galanterie & la politesse de ses ouvrages, a eu le même malheur que le Tasse.

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