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42. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

Aussi prenez garde à ce que le Sauveur des hommes ajoute pour la consolation de ses disciples : c’est, leur dit-il, qu’après avoir vécu dans les pleurs, votre tristesse se changera en joie, mais dans une joie solide, durable, éternelle ; leur donnant à entendre par une règle toute opposée, que les joies trompeuses du siècle n’aboutiront qu’à un souverain malheur : Sed tristitia vestra vertetur in gaudium. […] malheur à vous qui cherchez les plaisirs de ce monde ! […] malheur à vous qui trouvez votre félicité sur la terre, et qui la faites consister dans les vaines joies de la terre ! […] Principe de mille malheurs, et passion que je ne puis trop fortement combattre, puisqu’elle est la source de tant de désordres. […] parce que toutes ces joies du monde finiront bien-tôt, et qu’elles seront suivies d’un malheur éternel, au lieu que vos peines passageres se changeront dans une félicité parfaite qui n’aura jamais de fin : Sed tristitia vestra vertetur in gaudium.

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