/ 311
259. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

7 « Le Tyran de Phère pleuroit sur les malheurs d’Andromaque & de Priam, & se cachoit de peur qu’on ne vit ses larmes, tandis qu’il écoutait sans émotion les cris de tant d’infortunés qu’on égorgeait par ses ordres. » Mauvaise preuve : je connais des gens de toutes sortes de religions, qui sont sans cesse aux pieds des Sanctuaires, ou dans des Temples, être les complices des crimes les plus atroces :8 est-ce la faute de la religion ? […] C’est là que l’ambition passe devant eux comme un grand mal, quand ils considèrent un ambitieux plus travaillé par sa passion que par ses ennemis, violer les loix du Ciel & de la Terre, & tomber en des malheurs inconcevables, pour avoir trop entrepris. […] On défend de lire la Bible en langue vulgaire, crainte que de fausses interprétations, malheur qui n’est que trop arrivé, ne la corrompent.

/ 311