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414. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

si leurs Pièces instruisent, elles remplissent le vrai but : elles sont bonnes, mais elles ennuient davantage, (raisonnement qui m’échigne) autant aller au Sermon : mauvaise épigramme, mal adroitement lancée contre nos Prédicateurs. […] Laissons les choses comme elles sont, ce serait tomber d’un mal dans un pire, tout est bien. […] coquinisme infâme que les loix devraient punir rigoureusement, s’il en était d’équitables : en un mot, s’il en est qui n’aient pas succombé aux brillantes promesses de leurs séducteurs, c’est souvent manque de sensibilité, ou qu’on s’y sera pris mal adroitement. […] C’est là que l’ambition passe devant eux comme un grand mal, quand ils considèrent un ambitieux plus travaillé par sa passion que par ses ennemis, violer les loix du Ciel & de la Terre, & tomber en des malheurs inconcevables, pour avoir trop entrepris. […] Heureuse erreur dont l’effet est d’autant plus certain que le remède naît du mal même qu’on chérit. » 14.

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