/ 555
381. (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380

Elle, qui sans cela peût-être n’auroit jamais sçeü ce que c’est, que du mal, & qui n’en avoit, ny la pensée, ny les idées, le voyant alors si bien dépeint sur le Théatre avec toutes les couleurs, de la parole, d’une expression douce, & de la déclamation ; Elle, dis-je, commence à sortir de la sainte ignorance, où elle estoit, &, ce que la nature ne luy avoit pas encore apris, des Comediens, & des Comediennes le luy aprennent, comme les nouveaux Maîtres de son premier mal-heur. […] Or n’y eût-il que ce seul mal, n’est-il pas assez grand, pour renoncer au Théatre, de se voir comme rejettée de Dieu, par une insensibilité à tous les mouvemens d’une dévotion Chrétienne ?

/ 555