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173. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Y eut-il jamais une présomption plus téméraire et plus mal fondée que celle-là ? […] Et employant ce temps en des choses tout-à-fait vaines et inutiles, vous me venez dire après cela, quel mal ai-je fait ? […] Si vous aviez dépensé mal à propos quelque petite somme d’argent, vous appelleriez cela une perte : et en employant des demies journées à voir les pompes du diable, vous ne croyez pas avoir fait de mal ? […] Ce n’est pas assez de ne pas faire soi-même du mal, puisqu’on se rend coupable de celui que font les autres, lorsqu’on leur applaudit, qu’on les loue, qu’on les favorise, et que l’on approuve ce qu’ils font par sa présence, « Nobis satis non est si ipsi nihil tale faciamus, nisi et tale facientibus non conferamus », dit Tertullien.

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