La Comtesse de Salisburi, Maîtresse d’Edouard, dansoit dans un bal avec toutes les graces des héroïnes de Paphos, soit que sa jarretiere fut mal attachée, soit que l’agitation de la danse la détachat, ce beau ruban tomba. […] On la place à la boutonniere, au bras, au manteau, mais toujours avec ces paroles galantes en broderie, qui sont le cri de guerre, l’ame, la dévise : Honni soit qui mal y pense. […] Il me semble même qu’il y a quelque scene Italienne où l’on parodie cette avanture, & Arlequin pour se faire Chevalier ramasse & met à la boutonniere une jarretiere de Colombine, & chante une ariette sur ces mots : Honni soit qui mal y pense. […] quelle pensée de religion inspirent ces paroles : Honni soit qui mal y pense ? […] Ces allusions ne sont aucun mal, & inspirent de bonnes pensées.