Il serait mieux peut-être que chacun avec sa compagne vécût dans sa maison au milieu de ses enfants ; mais ces mœurs ne peuvent subsister que chez un peuple attaché au travail par le besoin. […] Une femme hors de sa maison, perd son lustre, et dépouillée de ses vrais ornements, elle se montre avec indécence. […] Mais que, tout compensé, il reste à une Actrice qui pense de quoi vivre modestement et honnêtement dans sa maison, où ses études continuelles l’attachent ; qu’elle puisse d’ailleurs prétendre dans son état à tous les avantages que l’estime publique attribue la vertu, il y a d’autant mieux à présumer de sa conduite et de ses mœurs, que les principes et les sentiments dont elle est habituellement affectée, lui éclairent l’esprit et lui élèvent l’âme.