Le directeur parut sur le théatre au jour marqué, suivi de deux acteurs tenant chacun une torche à la main, & lut à haute & intelligible voix l’excuse qu’on lui avoit donnée par écrit, conçue dans les termes précis qu’on avoit exigés. […] Elle posa la premiere pierre, & construisit la premiere charpente de l’Opéra, par les mains d’un comédien italien qu’elle fit venir de Florence. […] Voilà l’Etat & le Prince en bonnes mains. […] On va chercher ce libertin qui doit diriger l’Etat, ou le trouve couché tranquillement à l’ombre d’une treille, laissant tomber des fleurs de sa débile main . N’est ce pas une main bien propre pour tenir les rênes ?