Il le souffre, il lui applaudit, il le caresse, lui prend les mains, l’appelle son fils. […] Le Pontife levoit les yeux & les mains au ciel, & faisoit une priere pour demander pardon aux Dieux de ce forfait, & les exécuteurs descendoient la coupable dans le caveau, où étoit une lampe allumée ; on la couchoit sur un lit qui y étoit dressé, & on lui laissoit des provisions de bouche pout deux ou trois jours, afin que mourant de faim ou de douleur, il ne fût pas dit que personne eût mis la main sur une Prêtresse. […] Ce qui est impossible ; il n’avoit pas le poignard à la main, puisqu’il vient de la prendre à brasse-corps, mais dans un fourreau. […] Elle lui tend la main, dit-on. […] La plaie pouvoit n’être pas mortelle : une fille de quinze ans, effrayée, encore à demi-pâmée, a la main trop mal assurée pour se faire un grand mal.