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137. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

A l’entendre, on dirait que le clergé, tenant en main les foudres de l’église, ne cesse d’aboyer après son indemnité ; tandis qu’il est bien prouvé qu’aujourd’hui, ce même clergé prélève annuellement plus de cent millions sur la France. […] Napoléon n’avait pas usurpé la couronne sur l’auguste dynastie destinée à faire le bonheur des Français, car il ramassa les rênes du gouvernement tandis qu’elles étaient flottantes et égarées entre des mains malhabiles, mais cependant en possession d’une souveraineté de fait. […] ce fut de son plein gré, sans y bien réfléchir, qu’il se constitua si imprudemment prisonnier, et qu’il présenta ses mains pour recevoir des chaînes de ceux-là mêmes qu’il avait offensés. […] Si ce grand capitaine a pu être un composé d’Alexandre-le-Grand, et de Charles XII, il fut au-dessous de César, qui, se proposant aussi de conquérir le pouvoir souverain, qu’il voulait fixer entre ses mains, attira (comme le dit Tacite) tous les ordres de l’Etat, par les douceurs du repos.

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