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106. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

C’est un second buste, car il y en a déjà un au foyer de la Comédie, honoré d’une consécration ou d’une dédicace solemnelle par la main de la Clairon. […] A la sollicitation de la Troupe flamande qui joue dans cette ville, on a prêté main-forte à celle de Paris, on l’a ramené pieds & mains liés. […] On voit une personne qui écrit par besoin, & voudroit être plaisante ; qui prend au hasard tout ce qui tombe sous sa main, & invente ou ajoute des circonstances factices pour se faire lire. […] Son frere étoit un fanfaron en noblesse, en fortune, en poësie ; il ne vouloit se défendre contre les critiques de ses ouvrages, que l’épée à la main, en gentilhomme : mais les gens de lettres, rarement gentilshommes, plus rarement guerriers, ne se battent qu’avec la plume. […] Il y est dit en termes exprès : Si votre pied, si votre main vous scandalise, coupez-les, jettez-les loin de vous.

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