Là c’est une lettre envoyée dans une boëte, ici une lettre jetée avec une pierre par la fenêtre, une fille qui parle à la fois au jaloux & à l’amant, & par une équivoque fait entendre qu’il faut l’enlever, & sans que l’imbécille s’en apperçoive, l’embrasse dans le même temps qu’elle fait baiser la main au rival. […] Il seroit inutile de souiller cet ouvrage par un recueil des traits répandus à pleines mains dans toutes les comédies contre le mariage, on n’a qu’à ouvrir les yeux & les oreilles, on ne lira, on n’entendra que des horreurs sur cette matiere. […] Si j’ai accepté des époux, ce n’est que de la main de mon père, toûjours soûmise a votre loi, pénétrée de votre crainte, jamais pour suivre mon inclination & mon amour (elles n’ont point d’autre guide). […] Ce n’est pas lui qui par goût, par libertinage, se choisit une épouse ; il l’attend de la main de Dieu, c’est un Ange qui la lui indique, la même que la loi lui destinoit. […] Le sermon du bonhomme Tobie n’est pas moins roturier : Mon fils, payez vos dettes, ne faites pas attendre l’ouvrier qui vous a servi, que son salaire ne demeure point dans vos mains, ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qui vous fût fait (quelle attention ignoble !).