L’autorité de ce célèbre Père de l’Eglise, dont nous allons rapporter les sentiments, est décisive pour les Magistrats, qui font l’objet de ce second livre. […] Il était d’usage que tous les grands Magistrats donnassent des jeux au peuple. […] Plusieurs de ces lois regardaient nommément les Magistrats, comme celles qui leur défendaient d’aller à la comédie après dîner, de faire aux Acteurs d’autres largesses que d’une somme modique qui était taxée ; de paraître aux spectacles que deux ou trois fois l’année, le jour de la naissance et du couronnement de l’Empereur ; de transférer pour leur satisfaction les Acteurs, les décorations, les chevaux, d’une ville dans une autre, afin de se donner ce divertissement dans le lieu de leur séjour, etc.