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196. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

J’arrivai donc, je débutai avec succès ; mais j’avoue en même temps que je trouvai la troupe composée de sujets si méprisables pour les mœurs et les talents, que je me reprochai ma précipitation ; si j’avais des chagrins à essuyer d’une association pareille, j’en étais bien dédommagé par les bontés, les politesses généreuses que je recevais d’une bonne partie des Magistrats du Parlement de la Province et particulièrement de l’illustre et respectable famille de Mr. le President à Mortier de C. […] L’Epoux n’aurait point à rougir d’une mésalliance et quand il aurait servi l’Etat en qualité de Militaire ou de Magistrat, il viendrait recueillir la récompense de ses services au spectacle.

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