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19. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Les comédiens Français ont donné Marie de Brabant, Ericie, l’Honnête Criminel, et l’on a été surpris, de n’y pas trouver un seul vers qui pût alarmer la prudence des magistrats. […] La prudence du magistrat. […] C’est pourtant ce qui pourra arriver, si on leur laisse une liberté absolue ; ainsi les magistrats doivent avoir l’autorité de leur fixer les quartiers où ils doivent s’établir. […]   Le magistrat n’est que l’organe de la loi ; mais il n’est pas la loi ; il ne peut pas même l’interpréter ; il ne peut que la prononcer. […] Malheur au pays où les magistrats sont législateurs ; et ils le sont partout où leur opinion particuliere peut décider.

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