C’est sans doute rendre service au public de s’approprier les beaux morceaux comme siens, sans en faire honneur à leur vrai maître. […] Il craignit que la Cour ne l’approuvat pas ; comme en effet il est peu convenable qu’un homme chargé des affaires de l’Etat se marie dans une Cour étrangere sans la permission de son maître. […] Il y a même des scenes qui ne devoient pas être employées pour lui, mais pour un Chevalier, son éleve, qu’on ne nomme pas, mais qui plein de fureur poëtique dans l’âge le plus tendre s’avisa de faire des comédies prit Destouches pour son maître, & se livra à sa conduite. […] Ils trahissent leur maître, ils trompent, découvrent & rapportent pour venir à leur fin. […] Ils sont tous amoureux l’un de l’autre, ils se marient à la fin ; ils sont trop familiers, ils conseillent, gourmandent, gouvernent leurs maîtres.