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34. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Corneille, qui avait toujours fait bonne contenance, demeura maître du théâtre, y établit ses lauriers et sa doctrine, qui, comme un héritage précieux de leur père, a passé de main en main à ses descendants, et tous se font gloire d’être Cornéliens, quoique souvent ils dérogent. […] Qui méprise la vie est maître de la sienne. […] Nous avons rassemblé des mortels intrépides, Eternels ennemis de nos maîtres avides. […] Mais c’est une gaze légère qui enveloppe l’esprit mondain et prétendu philosophique, le plus opposé à celui de l’Evangile, et remplit l’imagination et le cœur de tout le poison du vice, à l’exemple de son maître et de son Mécène Voltaire. […] Non, Rome, moi vivant, tu n’auras point de maître.

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