/ 395
321. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Il fait alors le parallèle de ces deux grands Maîtres de la scène Française, et dit ensuite que ceux qui se sont emparés de la scène après ces deux Poètes, ont bien pu imiter ou surpasser même leurs défauts, principalement celui des sottises amoureuses ; mais qu’il ne leur a pas été si aisé d’atteindre à leur art, beaucoup moins à leur génie. […] Il ne pense pas qu’elle ait raison de se flatter d’être plus pure que l’ancienne : le caractère qu’il fait de Molière est achevé ; et par là même il en fait un maître dans l’art des mœurs d’autant plus mauvais, qu’il le fait meilleur dans l’art du poème dramatique. […] Le meilleur Maître, s’il enseigne le mal, est le pire de tous les Maîtres.

/ 395