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14. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

ce grand maître, ce modelle parfait, ce génie supérieur, cet homme unique, manquer à l’honnêteté publique ! […] Moliere n’est-il pas le maître par excellence ? […] Une comédie est une médisance continuelle, tous les Acteurs y médisent les uns des autres, le fils décrie son père, la femme son mari, le domestique son maître, &c. […] Il est formé de main de maître sur les débris de la charité, dont on lui a fait perdre jusqu’à l’idée à l’école de la plaisanterie. […] ses oreilles ne sont frappées que des médisances, ses yeux que des ridicules qu’on lui montre avec tout l’art des plus grands maîtres.

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