Les Dames Romaines, aussi tendres et plus décentes que les Françaises, s'y livrèrent avec fureur, jusqu'à refuser la grâce au vaincu qui leur tendait les mains, ordonner brutalement sa mort, et suivre de l'œil avec plaisir le poignard qui l'égorgeait, jusqu'à se faire gladiatrices et se mêler dans l'arène avec les gladiateurs. […] » Toutes les pièces, même les plus saintes, ont toujours quelque scélérat, tel Aman dans Esther, Mathan dans Athalie, etc. soit parce que les méchants sont toujours mêlés avec les bons, soit pour opposer leurs rôles et les faire mieux sentir par le contraste. […] un plaisir mêlé de tant d'amertume vaut-il ce qu'il coûte ?