un Statut qui ordonne que les Joueurs de farces publics seront appréhendés, interrogés, examinés, réputés frippons & fainéans, & encourront toutes les peines & punitions ordonnées à ce sujet, à moins qu’ils ne renoncent à leur métier. […] Rabelleau leur reproche d’être seuls la cause de la corruption actuelle des Théatres. « Une troupe de gens, dit-il, faisant métier de renoncer à tous parens, à toute patrie, & de courir de ville en ville jouant la Comédie pour de l’argent, tous les jours indistinctement, devant des gens que le désœuvrement, la dissipation & le hazard y conduisent ; ces Comédiens, ne jouassent-ils d’abord que des Pieces les plus épurées, entraîneront nécessairement avec eux le désordre, la licence & le relâchement des mœurs qui regne toujours au milieu de la multitude. […] Telle est celle-ci qui se trouve à la page 75 : Les adversaires du Théatre sont des charlatans en surplis, jaloux & envieux par métier, qui voudroient que leur salle de Spectacle ne désemplît pas de monde, afin qu’on ne parlât que d’eux, & que l’on n’admirât que leurs trois points, leurs lieux communs de morale, leurs fréquentes exclamations & leur éloquence gesticulante.