C’est bien là la véritable fête des fous, elle n’a mérité ce titre que parce qu’on a transporté le théâtre dans l’Eglise. […] Dieu, ses mystères, sa parole, ses Saints, ses Ministres, méritent-ils moins des égards respectueux ? […] Les choses saintes méritent la plus respectueuse circonspection. […] Genest y fut subitement converti, et de Comédien devenu Chrétien abjura le paganisme et le théâtre, et mérita la couronne du martyre. […] Si jamais la scène a dû faire des conversions, c’est dans des excès aussi ridicules, qui ne méritaient que la risée publique ; mais on n’arrête pas par là les progrès de leur secte.