L’unique motif qui m’a porté à l’entreprendre, c’est le mérite de l’original si reconnu en Angleterre, que je me suis aisément persuadé que la traduction n’en déplairait pas en France : j’ai même cru qu’elle pouvait être en quelque sorte nécessaire aux deux Nations conjointement. […] C’est ce que leur reproche l’ingénieux Auteur qui vient de donner au public un Recueil de ses Poésies, et dont le mérite est trop connu par ses Poèmes, de l’Art de Prêcher et de l’Amitié, pour que je ne craigne pas de le rabaisser par tout ce que j’en dirais de plus avantageux.