Il en parut une en 1768, qui à le bien prendre, en fait la condamnation, & en montre le danger & le crime, dans un livre d’un mérite & d’une réputation médiocre, intitulé l’usage des Statues, dont les Journaux ont fait mention, Praxitele, dit l’auteur, fit plusieurs fois la statue de la courtisanne Phriné. […] Elle prostitue la gloire comme Laïs prostituoit sa personne, & Apellés ses crayons à tout ce qui ne mérite que le mépris. […] Le théatre en rougit si peu, qu’il en fait un mérite, & qu’il a l’imprudence d’appeller le Triomphe des Arts, le feu criminel que produit un peinture lascive, ce qui est bien plutôt le triomphe du vice.