Vous vous étendez fort au long sur celle qu’on a faite de Térence, vous dites que je n’en puis tirer aucun avantage, et que le Traducteur a rendu un grand service à l’Etat, et à l’Eglise, en expliquant un Auteur nécessaire pour apprendre la Langue Latineo. […] Vous voyez bien que je ne cherche pas à faire de longues Lettres, je ne manquerais pas de matière pour grossir celle-ci, je pourrais vous rapporter cent de vos passages, comme vous rapportez presque tous les miens ; mais, ou ils seraient ennuyeux, et je ne veux pas que vous vous ennuyiez vous-mêmes ; ou ils seraient divertissants, et je ne veux pas qu’on me reproche comme à vous, que je ne divertis que par les passages des autres ; je prévois même que je ne vous écrirai pas davantage ; je ne refuse point de lire vos Apologies, ni d’être spectateur de vos disputes, mais je ne veux point y être mêlé.