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58. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11

L’Auteur de la Lettre n’a-t-il pas bonne grâce de nous venir dire : « Lisez et relisez l’Ecriture, vous n’y trouverez pas de précepte formel et particulier contre la Comédie. » Aussi cela n’est-il pas nécessaire : car nous voyons dans la sainte Ecriture que Dieu n’a pas laissé de punir très sévèrement ce qui n’était point défendu par la Loi en termes formels et précis : car, par exemple, la Loi ne défendait pas de ramasser de petits brins de bois le jour du Sabbat. […] Et néanmoins Dieu fit prévaloir sa sévérité à sa miséricorde, en commandant de faire lapider celui qui avait commis cette faute, afin de faire connaître à son peuple avec quel soin il devait éviter les choses qu’il lui avait interdites par sa Loi ; puisqu’il était même offencé, quand on y contrevenait en faisant des choses qui n’y étaient pas mêmes marquées précisément.

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