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353. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

C’est pourquoi ce Saint remarque que les Livres où elles se rencontrent, étaient interdits à la jeunesse. […] Savent-ils ces admirables règles que Saint Augustin a si bien développées dans les livres de la Doctrine Chrétienne, pour expliquer l’Ecriture ; règle néanmoins qu’ils devraient posséder parfaitement, ou plutôt il faudrait qu’ils eussent dans le cœur les saintes dispositions que ce grand Docteur demande ; car le cœur contribue autant que l’esprit à bien entendre la parole de Dieu S. […] Et quel étrange renversement serait-ce, que l’Ecriture fit aimer la Comédie, au lieu que ces Livres saints ont été proposés aux Fidèles que pour les détourner des spectacles et des vains amusements. « Oubliant et rejetant les folies et les amusements des Théâtres et des Poètes, dit Saint Augustin De vera Relig[ione]. 51.

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