Vous avez du sentiment, les beaux morceaux doivent vous toucher ; le livre est sous vos yeux ; vous méditez, vous avalez à longs traits le venin que l’auteur a répandu dans les vers que vous admirez ; enfin, vous faites vous-même le rôle du comédien que vous condamnez si sévérement. […] Mais, non ; soyez tranquille ; le livre d’un honnête homme, où ses sentimens sont gravés, ne peut blesser la plus rigide vertu. […] Le grand Bossuet fit un livre en faveur de la comédie.