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292. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

J’ai lu, Monsieur, avec plaisir votre article, Genève, dans le septième Volume de l’Encyclopédie. […] Combien de gens se sont chargés de la mienne en m’accusant de manquer de Religion, qui sûrement ont fort mal lu dans mon cœur ? […] On ne conçoit plus les marches des Armées Grecques et Romaines : le chemin, le travail, le fardeau du Soldat Romain fatigue seulement à le lire, et accable l’imagination. […] Nous aurons de bonnes Pièces ; mais, les recevant pour telles sur la parole d’autrui, nous serons dispensés de les examiner, et ne gagnerons pas plus à les voir jouer qu’à les lire. […] [NDA] J’ai lu dans ma jeunesse une Tragédie de l’Escalade, où le Diable était en effet un des Acteurs.

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