Voici un trait frappant de l’excès de la licence. […] Il y a même des prix fondés, comme dans les Académies, pour celui qui y fera les plus heureuses découvertes, bien-tôt on y donnera le degré de Docteur, la licence y est déjà établie ; la morale y est toûjours aussi corrompue, les choses saintes aussi peu respectées. […] La modestie fournit trop peu, plaît peu, embarrasse ; la licence fournit beaucoup, frappe agréablement, rapidement, long-temps. […] C’est là que règne la licence : les yeux, les gestes, la langue, le cœur, tout s’y donne la plus libre carriere, tout s’y fait entendre, tout s’y fait goûter. Quelle licence n’y fait pas régner ce qui se dit sur le théatre ?