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57. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

François I. sachant mieux se respecter, et n’ayant pas les mêmes motifs, supprima cette licence qui n’épargnait pas les têtes couronnées, que son prédécesseur avait ouvertement autorisée. […] Ainsi la comédie fut approuvée, et l’« enjouement, (la licence) de l’Italienne se sauva sous la protection des pièces sérieuses ». […] Est-il bien difficile à une Reine Régente qui aime le spectacle jusqu’à y aller incognito pendant le grand deuil du Roi son mari, et à un Ministre aussi puissant que Mazarin, qui l’aimait jusqu’à le donner dans sa maison et à faire venir en France la comédie Italienne, toute indécente qu’elle est, de trouver quelque Docteur de Cour qui se dise de son sentiment, et de faire passer la licence des Italiens sous la protection du sérieux Français ?

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