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25. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Il faut donc, pour arriver à ce but, leur laisser toute liberté ; en bannir la licence, non par la censure et les prohibitions, mais par des loix sages et séveres. […] Les calomniateurs de la liberté répetent tous cet adage favori, que la liberté n’est pas la licence. […] Les loix sont faites pour protéger la liberté, en punissant la licence. Relativement au théâtre, où finit la liberté, la commence la licence — non : là commence la loi. […] Aussi quelle licence, quelle hardiesse, aux directeurs des petits spectacles, d’oser se permettre de représenter, comme au théâtre François, des pieces vraisemblables.

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