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16. (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435

La présence des Magistrats autorisait ordinairement la licence et les autres désordres du théâtre et du cirque. Les jeux étaient attachés à certains jours des mois, et ces jours tombaient quelquefois au Dimanche ; la représentation commençait dès le grand matin jusqu’à midi, recommençait après dîner jusqu’à l’entrée de la nuit ; et la licence était toujours beaucoup plus grande à la fin qu’au commencement : les dépenses enfin y étaient excessives, et c’était à qui en donnerait de plus extraordinaires et de plus magnifiques. […] Par cette même Loi, pour ne pas jeter le Peuple dans la tristesse, par une trop grande austérité sur cette matière des spectacles, ne ex nimia harum restrictione tristitia generetur ; ils permirent la représentation des autres jeux, à condition d’en retrancher toutes sortes de licences contraires à l’honnêteté, et aux bonnes mœurs.

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