Il y a cinquante ans qu'une honnête femme n'osait aller au Théâtre, ou bien il fallait qu'elle y fut voilée, et tout à fait invisible, et ce plaisir était comme réservé aux débauchées qui se donnaient la liberté de les regarder à visage découvert. Mais aujourd'hui les femmes d'honneur et de qualité s'y trouvent en foule avec toute liberté ; au lieu que celles dont le désordre a signalé la vie et le nom, n'osent plus y paraître que sous le masque, et dans un déguisement qui les condamne.