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304. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Je pris la liberté de finir, par la question suivante… Depuis quand a-t-on le talent de former la jeunesse à l’école de l’impureté, & où tout conspire à faire rougir la pudeur ? […] Je pris d’abord la liberté de dire, que je voulois bien ne pas douter du fait, & sans ajouter que je trouvois la demande du Confesseur aussi pitoyable, que celle de la pénitente, je lui fis toucher au doigt, par les raisons rapportées pag. 52, 53 & 54. qu’un Confesseur exact, doit refuser l’absolution à tous ceux, qui, après avoir été suffisamment avertis, ne sont pas entiérement disposés à fuir les spectacles. […] « D’ailleurs, dit-il, la plupart des piéces Saintes, ne le sont, que par le nom, & la liberté que se donnent toujours les auteurs d’ajouter à la vérité historique, les incidens propres à amuser les spectateurs, en fait des Drames doublement scandaleux ; comme dans la Tragédie de Judith, on a inventé l’intrigue de Mizaël. » Et quelque égayée que fût cette piéce par les intrigues de l’amour profane, après avoir été applaudie pendant un Caréme, elle fut sifflée à la rentrée d’après Pâques.

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