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28. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144

Cette liberté de la Comédie cessa lorsqu’Athenes eut perdu la sienne : la nouvelle Comédie fut très-différente. […] Moliere, génie unique, & plus admirable qu’Aristophane, puisqu’il n’avoit pas la même liberté, sut réunir les deux Genres, celui d’Aristophane & celui de Menandre, & força les Nations voisines, peu favorables à notre Poësie, à le regarder comme le Maître de la Comédie. […] Après avoir dit que la Tragédie, Poëme qui doit toujours être grave & majestueux, est très-souvent dangereuse, que pourrois-je dire de la Comédie, Poëme où regne la liberté, l’enjouement, & la satyre ?

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