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254. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Le goût fin et la politesse du siècle de Molière ne se serait pas accommodé de ces excès monstrueux, de ces libertés choquantes ; et elles révolteraient encore plus le nôtre. […] Dans l’Ecole des maris, dont M.F. donne une esquisse qui, toute ajustée qu’elle est à son usage, n’annonce rien de bien conséquent pour les mœurs ; et où, dit-il, « l’époux qui devient le tyran de sa femme est si bien contrasté par le galant homme, qu’il laisse une honnête liberté à la sienne ». […] Voyons en quoi consiste l’honnête liberté que ce galant homme laisse non pas à sa femme, (M.F. change ici les traits du tableau) mais à une jeune fille dont la conduite et l’éducation lui ont été confiées par son père en mourant, qui, à la vérité lui a permis d’en faire un jour sa femme. […] Des moindres libertés je n’ai point fait des crimes.

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