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24. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Le Prince seul peut autoriser légalement un Corps par des lettres patentes enregistrées au Parlement. […] On est étonné de voir dès lors des Comédiens Italiens, et leurs lettres patentes rejetées. […] Ils obtinrent des lettres patentes pour leur établissement, comme si c’eût été quelque célèbre compagnie. […] Ils présentèrent leurs lettres le 27 juillet pour être enregistrées ; elles furent refusées, et « défenses à eux faites de présenter et plus obtenir de pareilles lettres, sous peine de dix mille livres d’amende ». […] Celui de Paris rejeta constamment les lettres patentes qu’on lui présenta, et on n’en a jamais présenté à aucun autre.

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