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117. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE Quel nouveau spectacle que des pièces de Théâtre soient jointes à l’ouvrage d’un Théologien ! […] Peut-être aurait-on de la peine à le croire, s’il ne l’avait dit lui-même en commençant sa Lettre. « Je ne puis plus tenir, dit-il, contre l’obstination et l’importunité de vos prières, et pour vous guérir de la crainte scrupuleuse où vous êtes que votre conscience ne soit intéressée dans les ouvrages de votre esprit, etc. […] Ce Prêtre a beau faire ensuite quelques efforts pour montrer que la Comédie doit être mise au nombre des choses indifférentes ; il détruit lui-même à la fin de sa Lettre tous les arguments qu’il avait proposés. […] 5°, Enfin il faut conclure que l’Auteur de la Lettre a mérité les censures de l’Eglise, et qu’il ne peut être excusé d’une très grande faute. […] Ce qui est admirable, c’est qu’après avoir avoué si nettement, qu’il quittait le sentiment des Pères, il a bien osé s’appliquer à la fin de sa Lettre, ces paroles du Fils de Dieu, « ma doctrine n’est pas ma doctrine Page 61.

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