Pour le langage, les pensées, les bons mots, les quolibets, les sottises, les obscénités, jusqu'aux jurements, aux imprécations et aux vilains mots que la populace enchâsse à tout propos dans ses discours, il n'est guère de genre de démence dont le théatre ne s'embellisse. […] C'est si fort l'aliment naturel du théâtre, l'air qu'on y respire, le langage qu'on y tient, l'objet qui y occupe, que selon Varron (de lingua Latina lib. […] L'évidence d'une expérience journalière a fait passer tous les termes de l'art dramatique dans le langage ordinaire, pour exprimer de la manière la plus énergique la facilité, le ridicule, la folie, l'indécence, la dérision, le mépris, que les termes les plus forts peindraient moins vivement.