Elle peint de toute la vivacité de ses couleurs, la rudesse dans le commerce du monde, l’affectation dans le langage, la rusticité dans les manieres, la singularité dans les habits, l’indécence, l’impolitesse, la bizarrerie, le faux goût dans tout âge & dans tout état. […] Si les tendresses & le langage effeminé des Amours avoient pû s’accommoder de l’énergie de l’esprit le plus ferme, & de l’enthousiasme de la Poësie la plus sublime, de quels feux n’auriez-vous pas embrasé la Scéne ! […] La Volupté semble leur tenir ce langage, « Cueillez les fleurs du Printems : ornez-en vos têtes : n’attendez pas qu’elles se fanent : ne portez point des yeux inquiets sur l’avenir ; joüissez du présent.