Voilà le désordre de l’iniquité la plus criante : parce qu’on ne peut pas acquitter ses dettes si l’on joue, ou qu’on ne peut jouer, si l’on acquitte ses dettes, on laisse languir des créanciers, on se rend insensible aux cris de l’artisan et du marchand, on use d’industrie et de détours pour se soustraire à leurs justes poursuites et pour leur lier les mains ; on les remet de mois en mois, d’années en années, et ce sont des délais sans fin ; on n’a rien, dit-on, à leur donner, et néanmoins on trouve dequoi jouer.