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415. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Séparée de son mari, fugitive en Angleterre, elle se jetta entre ses bras, Charles II lui laissa gagner sa vie à tenir un brelan, nous en avons parlé ailleurs. […] L’industrie toujours ingénieuse, à flatter la vanité, mit tout à contribution pour satisfaire les petits maîtres, ensuite on en rasa une partie, on n’en laissa qu’une petite pointe au menton, ou sur la levre inférieure, & des moustaches, à divers crochets, plus ou moins grandes ; enfin, la barbe a disparu, & n’est plus que chez les Capucins, où même elle a beaucoup perdu de son vaste empire. […] N’y eût il pas même de l’affectation, & de dessein prémédités, la seule négligence suffit pour allumer l’incendie, & rendre coupable la femme qui laisse voltiger les éteincelles, qui l’apporte de toute part, au bal, à la comédie, à l’Eglise, à la promenade, au cercle, dans les rues.

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