Encore que l’envie soit généralement condamnée, elle ne laisse pas quelquefois de servir ceux à qui elle s’attache le plus obstinément, puisqu’elle fait connaître leur mérite et que c’est elle, pour ainsi dire, qui y met la dernière main. […] Je vous laisse à juger si un homme sans passion et poussé par un véritable esprit de charité parlerait de la sorte : « Certes, c’est bien à faire à Molière de parler de la dévotion, avec laquelle il a si peu de commerce et qu’il n’a jamais connue, ni par pratique ni par théoried. » Je crois que votre surprise est grande et que vous ne pensiez pas qu’un homme qui veut passer pour charitable pût s’emporter jusqu’à dire des choses tellement contraires à la charité.