Laissez répondre votre cœur, c’est lui que j’interroge. […] Le premier, je parle d’Alippe, malgré l’aversion qu’il avoit toujours eue pour les spectacles de l’amphitéâtre, fut assez imprudent pour s’y laisser conduire. […] & quand on n’a pas sçu vous y livrer, ne vous plaignez-vous pas de ce que, par la faute de la piéce ou de l’Auteur, l’esprit & le cœur ont été laissés immobiles ? […] Mais laissez-nous cependant déplorer la corruption de leurs cœurs, le deshonneur de la Religion, & peut-être le deshonneur prochain de l’Etat, & de vos propres familles. […] Les peres & meres ne doivent pas laisser aller leurs enfans aux spectacles.