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259. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

 » L’Evêque fut justifié, et l’année suivante, c’est-à-dire en 589, soixante-et-un ans après le premier tremblement de terre, dans le temps qu’on ne pensait qu’à boire et à se divertir, la Ville s’écrasa. […] Mais pouvait-il dire d’une manière plus précise, et dans ce traité et dans celui de l’habit des femmes, que si cela suffisait pour justifier les pompes du monde, il ne faudrait pas même condamner l’Idolâtrie, puisque l’encens, le feu, les victimes qu’on immole et tout ce qu’on offre, sont des Créatures de Dieu. […] Décembre 1695. « que l’Eglise a toujours regardé la Comédie avec abomination, qu’elle prive publiquement des Sacrements ceux qui exercent ce métier infâme et scandaleux, qu’elle n’oublie rien pour marquer en toutes rencontres son aversion pour cet état et pour l’inspirer à ses enfants, qu’il est impossible de justifier la Comédie sans vouloir condamner l’Eglise, les Saints Pères, les plus Saints Prélats.  […] Peut-être n’oseront-ils plus croire après cela que ces sortes d’assemblées peuvent leur servir à justifier ceux qui vont à la Comédie.

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