Est-ce bien sous le règne d’un Prince équitable, d’un Prince qui a senti lui-même le besoin de limiter son pouvoir, qu’on peut trouver de l’indécence à faire justice d’un Tyran, deux siècles après sa mort ? […] Le desir d’être utile à ma Patrie, l’amour de la liberté, de la justice, & non pas l’amour de la gloire, m’excite à rassembler mes forces pour entreprendre cette tâche nouvelle. […] N’est-ce point un homme de Lettres qui a demandé justice pour les Calas & pour Sirven ? […] Mais le temps de la justice vient tôt ou tard, & sur la question que j’ai traitée dans cet ouvrage, le temps de la justice n’est pas, je crois, fort éloigné.