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223. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

Je pardonnerais à la comédie de ne troubler la paix du cœur que pour les exciter ; mais sans jugement téméraire on peut lui prêter des vues moins sublimes : la haine d'un mari jaloux, d'un père vigilant, l'orgueil impie ou rebelle contre Dieu ou contre son Roi, la surprise d'un coup de théâtre, la pitié pour un amant malheureux, la joie du succès de quelque fourberie ; tels sont les orages que les vents et les flots de la représentation font éprouver au frêle vaisseau d'une vertu commune.

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